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Les chroniques du GT2017

Les chroniques FB du Grand Tournoi 2017

Voici les chroniques, telles qu'elles ont été publiées en ligne sur Facebook pendant le Grand Tournoi 2017.

Avant le tournoi

La veille, le vendredi

Le premier jour, le samedi

Le second jour, le dimanche

Le jour 3, le 3ème jour

 


Avant le tournoi

Grand Tournoi 2017

 

Le joli mois de mai et ses promesses d’été et d’oisiveté touche à sa fin, et avouez-le, depuis quelques temps déjà, vous vous emmerdez grave…

Finies les engueulades sans fin avec vos amis FB pour savoir si untel est de droite ou de droite ou unetelle facho ou facho, terminées les discussions enflammées sur le brexit, le frexit, le grexit, le fionxit et toutes ces histoires de coïtus interromptus, le festival de Cannes vous a gonflé et vous n’irez jamais cramer 12 euros pour vous fader un film ouzbek sur la ménopause des caissières hypermétropes de la banlieue de Tachkent et en plus il n’y aura plus de Français à Rolland Garros dans 2 jours. 

Bref, vous vous faites chier un max, au point de liker la moindre photo de salon de jardin qui apparait, et vous vous demandez bien comment occuper ce long week-end pentecôtiste avant d’être si déprimé que vous accepterez de vous taper les bouchons pour un gigot-flageolets chez tata Geneviève.

 

Mais….

 

Nous reviendons !!!

 

La Quark Polo Team honorera de sa présence les championnats de France de paddock-polo 2017 à Lamotte-Beuvron !!!

 

Pascal Gontier, Fabien d’Huit et Christophe Thiebaux vont, encore une fois, porter les valeurs d’excellence sportive au firmament de la gloire éternelle face aux myriades déchainées de la gente polotesque française.

 

Alors, vibrez avec nous et sentez votre échine se parer de frissons de plaisir en suivant notre aventure, encouragez-nous, brulez des cierges, sacrifiez des poulets, égorgez des bigorneaux, et participez avec nous à cette aventure inouïe dont vous parlerez encore à vos petits-enfants dans 1000 ans !!

 

Avec des récits quotidiens sur FB, twitter (@quark_team), des flashs infos sur Nostalgie FM, Senior Magazine, Notre Temps, la Vie du Rail, Camping Car Hebdo et comme toujours dans la gazette des majorettes de Nouan-le-Fuzelier.

 

Pour de l’aventure, de l’exotisme, du romantisme, du sang, de la chique et du mollard, et surtout du polo, de l’amour et du soleil. 

 

A bientôt, pour la suite de notre étonnante épopée épique.

 

 

 

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La veille, le vendredi

 

Grand Tournoi 2017

Vendredi 2 juin 2017

Jour 0 

 

On a beau revenir ici depuis tous les ans depuis pas mal temps déjà, ce premier jour, quelque soit la façon dont il s’emmanche, finit toujours dans un maelström de bordelitude infinie…

 

Alors qu’il participait à cette formidable aventure anticolonialiste qu’est le Paris-Dakar, Johnny Hallyday avait dit un jour « si on avait pas perdu une heure et quart, on serait là depuis une heure et quart ». S’il a foulé des déserts arides, voir des brousses humides, mais peu importe, notre philosophe n’a sans aucun doute jamais foutu les pieds à Lamotte Beuvron, ce lieu perdu, abandonné des dieux, ou plus rien ne pousse hormis les poneys, et où quand vous croyez perdre une heure et quart, c’est à l’aise trois plombes que vous paumez, surtout si un argentin facétieux vous embringue dans un tour général du parc équestre à bord de son gros camion…

 

 

 

Bref, une première journée classique, qui se finit bien tard, et vu que demain matin ces fourbes d’organisateurs nous font jouer le premier match de la journée, à l’aube, vers 9h30, contre en plus une équipe de (très) jeunes bretons, probablement une bande de beatniks dépravés hashishins érotomanes, ce dernier caractère pouvant certes s’appliquer à des populations plus mûres, mais en tout cas pas nous, et surtout pas Fabien qui portera toute la semaine un calbut en kevlar à fermeture digitale explosive contrôlée par la NSA afin de rester concentré sur le jeu, donc tout ça mit bout à bout, et je ne parle pas ici bien entendu d’appendices égarés dans la chambre 14 à la recherche des majorettes de Nouan-le-Fuzelier, donc avec tout ça, il est tard, et Pascal est toujours pas arrivé parce que vu qu’il a jamais mis les pieds dans ce trou à rat, il est paumé dans Salbris, bref, ce soir dodo.

 

Au fait, demain, on joue fleuri, mais plutôt rouge.

 

De toute façon, on est pas venu pour souffrir, okay ?

 

A demain

 

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Le premier jour, le samedi

 

Grand Tournoi 2017

Samedi 3 juin 2017

Jour 1 

 

On a pourtant tout essayé, mais ça a pas voulu, ça pouvait pas vouloir, ils étaient trop forts, trop musclés, trop bons, trop doués, trop bretons, trop jeunes, trop tout, et ça a pas raté, on s’est fait exploser par les « cadets de Reden » dès le premier match ce matin. Oui, vous avez bien lu, les « cadets », ces gamins sont encore des bébés, ils apprennent tout juste à lire et à écrire, 2 d’entre savent compter, mais seulement jusqu’à 4, et c’est pas plus mal d’ailleurs, vu que 4, c’est le nombre de pions qu’ils nous ont plantés dès potron-minet, à l’heure où le breton de base a déjà fini l’apéro. 

C’est bien simple, à chaque personne que nous avons croisé aujourd’hui et qui nous demandait ce qu’on avait fait, il suffisait de répondre « on a joué las cadets de Reden » pour voir leur mine se déconfire instantanément alors qu’une seconde plus tôt ils arboraient le traditionnel sourire de béatitude qui s’affiche sur tous les visages des gens qui ont le privilège de nous croiser.

 

Pourtant, on avait tenté de mettre toutes les chances de notre coté, je leur avait fait livrer

des Kouign-amman piégés, livrés directement par les plus affriolantes majorettes de Nouan-le-Fuzelier qui avaient pu s’échapper de la chambre 14 de notre établissement hôtelier de luxe dont les tarifs prohibitifs ne peuvent que satisfaire des pratiquants d’un sport à l’incommensurable noblesse comme le notre, d’autant plus qu’accueillir la désormais célèbrissime double poutre du Gatinais fait grimper les tarifs en plus de certaines au rideau. Fabien et Pascal avaient passé la nuit à placer des détonateurs sur tous les poneys qui avaient l’air breton, même si j’avais vainement tenté d’expliquer à ces 2 barbares qu’il est peu évident de reconnaitre la bretonnitude d’un poney, surtout  la nuit, la preuve, à 5 heures ce matin un « boum » retentissant a réveillé le parc fédéral, et il a plu des bouts de shetland normand pendant 20 minutes, la boulette, enfin façon de parler, les poneys étaient tellement eparpillés qu’il eut été bien difficile d’en trouver assez de bouts pour faire des boulettes. Bref, aucune tentative de déstabilisation, pourtant pratiquées avec toute la classe et le fair-play qui nous caractérise si bien n’a pu avoir raison de ces sauvages.

 

Ah ces bretons, ils nous en ont fait baver…D’ailleurs, la Bretagne, est-ce vraiment en France ? Bon, Bordeaux, je veux bien que ça reste en France, la preuve irréfutable que c’est en France est qu’on a réussi à battre une équipe de Bordeaux lors de notre deuxième match, mais c’était pas facile, loin de là. Demain matin, on joue contre des Ardéchois, et des gars que je crois venir de Chaville, il sera temps alors de décider si ces coins méritent de faire partie de la carte du pays que je redessinerai une fois élu à la présidence de la FFE. Car oui, je compte bien présider la FFE dans pas longtemps, parce que j’aime bien être président, et parce que je pourrai enfin interdire l’usage des poneys, sauf peut-être en carpaccio. Et car oui, et notez bien que cette conjonction de coordination s’applique à l’antépénultième phrase de ce paragraphe dont il serait de bon aloi que celle-ci soit la dernière afin d’aérer mon propos, et là j’appelle tous les jeunes bretons à relire attentivement le début de la phrase afin d’enrichir leur vocabulaire d’adolescents incultes puisque c’est pas au polo que je vais pouvoir les aider, car oui, donc, j’insiste, nous avons enfin les horaires des matchs de demain, une photo d’une pauvre copie noir et blanc d’une liste affichée au commissariat général et très amicalement postée sur un groupe privé de Facebook par un bon camarade, c’est dire l’importance de notre discipline dont la complexité abyssale ne permet d’avoir les horaires de match qu’à 22h la veille, alors que ces branleurs du horse ball savent où et quand ils jouent depuis une semaine, mais eux c’est plus facile, ils ne sont que 320 équipes de 5 à jouer sur une une dizaine de terrains alors qu’on est quand même au moins plus de 156 joueurs de polo à évoluer sur 2 terrains.

 

Bref, on a gagné le second match, perdu le premier, et je subodore qu’il n’est point improbable que les adolescents prébubères à la culture générale très probablement douteuse, pensez, jeunes et bretons, ces petits partent de loin, ces trous du cul pétris de talents, donc, finissent sur la plus haute de marche du podium, du moins je leur souhaite, et cela confirmerait une tendance qui veut que la première équipe nous bat, et je concède qu’il y en a eu pas mal, finisse championne. Un truc à breveter, ça.

 

Hormis tout ça, voir en plus de tous de ça même, la journée s’est merveilleusement passée, avec quand même une séance installation des brides ce matin un peu merdouillesque, ou comment confirmer à Vava qu’elle avait raison, et qu’on a bien réussi à emmêler tout ce bordel de ficelles sur les bourricots, une natte de queue qui a lâchée avant même le coup d’envoi du premier match, Pascal qui balance une balle dans une mare à la détente (oui, la détente du polo a lieu sur une carrière entourée de flotte, pas celle qui tombe du ciel en permanence ici, non, de la vraie eau en mare, ce qui est je trouve très pervers de la part des organisateurs, à moins que ce ne soit un coup monté des vendeurs de ballons de polo, dont certains auraient aperçu un représentant reconnaissable à sa calvitie et sa légère bedaine proéminente due une oisiveté excessive, caché derrière un bosquet jouxtant une mare déguisé en huitre, et repêchant les ballons perdus grâce à un maillet épuisette de son invention afin de nous revendre pour neuf les dits ballons que nous venons de paumer dans cette fichue mare. Putain que cette phrase est longue, je sais plus en j’en suis, et j’ai bien trop la flemme d’essayer de le savoir. Ah oui, Pascal qui balance une balle à la baille, et Fabien qui réussit l’engagement de la semaine, la balle s’envole et m’atterrit en plein dans la tronche, pile dans l’oeil droit, je confirme, la balle est orange, il restait 14 secondes à jouer, on en avait 4 dans la musette, je me suis senti très seul….

 

Mais tout va bien, j’ai les meilleurs coéquipiers du monde, pour la meilleure équipe de la Galaxie, nos supporters sont venus en masse (Merci Jean et Madith), mon amoureuse est arrivée ce soir, Fabien est avec son Aurélie (oui, mesdames, et messieurs aussi, je le sais, je reçois des courriers de lecteurs de Mykonos régulièrement, vous avez bien lu…mais j’ai prévenu Fabien, déconne pas, demain on joue, pas de sombrero malgache ou d’hélicoptère thaïlandais comme il y 2 ans dans la chambre 14 avec la fanfare de Chaumont sur Tharonne, putain ce soir là il était en forme, il avait réussi à abattre une cloison rien qu’en défaisant sa braguette… ). Pascal est en solo pour week-end et je tiens à ce qu’il reste, je le fais bosser entre les matchs, il est architecte et je vous promets qu’on va tout raser ici et vous faire un truc méga chouette quand je serai président de la FFE, la FFP, et aussi peut-être de la FFC, parce que président c’est cool, et que j’aime le pognon et le curling.

 

Et nous avons aussi le meilleur sponsor de la terre, la société Novéo, premier sponsor officiel de la Quark Polo Team !! Un ENORME merci de notre part à Patrick Pilossian, dont la confiance et la générosité nous honore.

 

Et nous avons également le meilleur bientôt-presque-sponsor de la terre, la société Equimétal, presque-bientôt second sponsor officiel de la Quark Polo Team !!! Un tout aussi ENORME merci à Vincent Bousseau, dont la confiance et la générosité va plus que probablement vachement nous honorer, d’autant qu’il m’a confirmé la semaine dernière qu’il était hors de question qu’il nous file moins de pognon que, et là je le cite, « ce radin de Pilo ».

 

Bref, il est l’heure de roupiller, mais ça on s’en tamponne, alors à demain.

 

Au fait, demain, on joue fleuri, comme aujourd’hui, et pis c’'est tout.

 

De toute façon, on est pas venu pour souffrir, okay ?

 

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Le second jour, le dimanche

 

 

Grand Tournoi 2017

Dimanche 4 juin 2017

Jour 2

 

Alors que beaucoup d’entre vous parcourent ces lignes d’une rare intensité le matin, dans leur pieu, au réveil, en se grattant nonchalamment les roubignoles d’une main, ou tout autre ustensile corporel méritant un gratouillage matinal, l’autre main tenant une tartine de saindoux, comme m’a avoué le faire quotidiennement un certain Hervé B., maillettiste entre autre de son état, pour m’expliquer les légères rondeurs dont tout les participants à ce Grand Tournoi 2017 auront constaté qu’elles appesantissent déjà sa démarche d’ordinaire débonnaire, à vous tous dont la dernière main tient l’ustensile qui vous permet de vous ébaudir de cette littérature sportive à la qualité jamais atteinte auparavant dans l’histoire de la narration équéstriale, à vous donc, chers amis, s’il vous reste une main de libre, accrochez vous, ça va être dur, mais aujourd’hui, tout ne s’est pas complètement passé comme prévu….

 

Bon, je vais être bref, pour une fois, mais les deux matchs que nous avons joué ce matin ont vu nos dernières illusions podiumesques se noyer dans le Beuvron. Alors oui, je le concède, nous n’avons pas vraiment gagné, ni fait match nul non plus d’ailleurs, mais c’était très serré, et je ne crois pas m’égarer en disant que nous n’avons pas démérité, et que voilà, parfois, bah ça veux pas, et là ça a pas voulu du tout. Mais alors pas du tout. Nada, que dalle, peau de zob !

 

 

 

 

Je ne m’étendrai pas outre mesure sur le fait qu’un doute subsiste encore dans mon esprit quand à la légalité du rattachement de l’Ardèche à la France, tout comme celui des Hauts-de-Seine d’ailleurs, quoique que dans ce cas spécifique, je ne me sens pas prêt à batailler avec la mafia corse ou d’anciens présidents réfugiés austro-hongrois teigneux à la verticalité contrariée pour contester ce fait. Quoiqu’il en soit, encore une fois, et il faut l’admettre, nos adversaires étaient beaucoup trop jeunes. Moi président, il y aura une catégorie Open Vétéran !!!

 

Mais peu importe, il fait beau, et demain, on joue au polo !

 

Sinon, un petit éclaircissement pour notre futur-bientôt-sponsor, qui aurait un doute quant à la légitimité de son investissement et son impact en terme de notoriété pour son entreprise: il est d’une évidence limpide que nos performances sportives sont en parfaite adéquation avec une bonne politique commerciale. Qui, en France, avait envie d’acheter du Panzer en 1943 ? 

De plus, je tiens à signaler que nous jouons cette année en Open 1. Avec un 1, comme un. Je dis ça surtout pour un certain qui se foutait de nos gueules d’avoir certes gagné l’an dernier, mais on Open 2 seulement, vu que ce certain a tant de soucis avec les chiffres qu’on l’a vu récemment prendre l’option du 4 au 6 sur une vitesse 115. Mais il n’est point question de s’étendre ici sur le CSO et sa vulgarité crasse, qui est plus est je ne tiens pas à me mettre encore à dos un roux teigneux. De toutes façon, moi président, il y aura une Open 1,5 !!!

 

 

 

 

Alors revenons au polo et à sa noblesse.

 

Et puis aussi, parce que j’en ai pas fini avec notre futur-bientôt-sponsor, je tiens à dire que Pilo m’a rappelé, cet homme est un visionnaire, il double sa subvention et invente le maillot à 3 manches pour se donner encore plus de visibilité !

 

Non mais…

 

Bref, donc bref, bah plus rien en fait.

 

Au fait, demain, on joue fleuri, sur fond blanc, voilà.

 

De toute façon, on est pas venu pour souffrir, okay ?

 

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Le jour 3, le troisième jour 

 

 

Grand Tournoi 2017

(exclu WEB !!! texte jamais publié !!!)

Lundi 5 juin 2017

Jour 3

 

Voilà, c’est fini, nous voilà revenus à la civilisation, loin du bruit et de la fureur de ces 3 jours.

 

Une 7ème place pour finir, mais de magnifiques moments de partage, d’amitié, d’équitation et de tout un tas d’autres trucs qui font que ces expéditions à la con valent largement le coup d’être vécues.

 

Alors, merci à tous, merci à Fabien, coéquipier de la première heure et indéfectible ami, merci à Pascal, pour sa patience et son optimisme contagieux, il a son premier Lamotte dans les chaussettes, ça compte ! Merci à nos fidèles supporters, aux 24, à mon amoureuse, à nos amis de tous les clubs et autres plus ou moins clubs de France et de Navarre, d’Argentine et de l’Yonne et…

 

A bientôt !!!

 

De toute façon, on est pas venu pour souffrir, okay ?

 

 

 

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